Pour avoir participé depuis l’année 1981 à la création du concept de Précocité Intellectuelle, il me semble aujourd’hui important d’apporter quelques informations, à partir d’éléments fondateurs de cette spécificité, compte tenu de la prolifération d’informations infondées, voire erronées, qui de fait sont à modifier ou à corriger.
A cette prolifération de contre-vérités s’ajoutent quantité d’inepties qui circulent en toute impunité, alors qu’elles sont à condamner sévèrement, au nom d’enfants et d’adolescents intellectuellement précoces qu’elles mettent en danger par le venin que ces déformations véhiculent.
Transcription intégrale de la conférence donnée à l’intention de l’ensemble du personnel de la communauté éducative de l’académie de Toulouse le 20 mars 2002, Espace Hermès – lycée Charles de Gaulle – MURET.
Imaginez, une famille de 4 enfants. L’aîné a 13 ans et le plus jeune a 4 ans. L’aîné a passé toutes les grandes vacances à se balader avec un bob sur la tête, il mangeait, courait donc il passait tout son temps avec le bob. Un jour, il pleuvait et il a posé son bob sur sa chaise, et naturellement le bob dégouline sur le sol. Le petit frère de quatre ans rentre dans la chambre du grand frère ; quand il voit le bob sur la chaise et plein d’eau par terre, il court dans la cuisine et dit à sa mère « Maman, William a fondu. »
Cela, c’est un mot d’enfant, cela veut dire quelque chose qui peut appartenir à n’importe quel enfant, mais d’un autre côté, un autre me disait un jour : « Peut-être qu’en allant très loin dans l’espace on sort du jouet d’un enfant. » Et une autre enfant de huit ans disait « j ’aimerais bien que ma tête soit au cimetière. »